Depuis quelques semaines nous sommes 2 milliards d’internautes, et nous avons tous posé un pied sur un nuage.
Que nous travaillons sur des serveurs externalisés, que nous soyons sur un réseau social ou que nous utilisions Google, nos données sont dans le « cloud computing ».
Dès lors comment réagir en cas de piratage, de malveillance ou de panne ?
La panne est technique, il suffit de patienter ou d’utiliser d’autres outils en attendant que cela soit réparé.
Le piratage est plus gênant et nécessite d’avoir une vraie politique de sécurité. Le mieux est de faire appel aux spécialistes si les risques encourus sont importants.
Quant aux malveillances, il faut admettre que l’on peut tout cacher à quelqu’un mais rien à tout le monde. Cela force à faire ce que l’on dit et dire ce que l’on fait.
Le problème est que, quand on fait quelque chose, on a contre soi, les 2 ou 3 qui voulaient faire pareil, les quelques uns qui voulaient faire l’exact contraire, et l’immense majorité de ceux qui ne voulaient rien faire.
De ce fait, il y a de très fortes probabilités que vous vous fassiez quelques ennemis et que vous vous exposiez à 2 ou 3 malveillants, qui seront prêts à tout pour nuire à votre réputation. Et ce, d’autant plus facilement et sans risques que le « cloud » le permet aujourd’hui.
Est-ce une des raisons qui poussent la CNIL à lancer le débat sur la définition d’un cadre légal et d’une offre technique qui garantiraient une pleine sécurité des données personnelles ?
Comme ce n’est pas pour demain, je paraphraserai Jacques SEGUELA avec son histoire de la Rolex, en disant que celui qui n’a pas d’ennemis à 50 ans, n’a pas réussi sa vie. Car il n’aura rien entrepris et quoi qu’il en soit, les corbeaux, maîtres-chanteurs ou autres « collabos » continueront d’exister.
Le chien aboie. La caravane passe.