L'actu vue par gilles Lainez

Un diagnostic bien posé permet d'AgirLà où ce sera le plus efficace !

Quand on parle « d’économiste », la première pensée nous amène vers un universitaire, un « penseur » dont le rôle est d’étudier les grandes théories et grands principes économiques, afin de les appliquer dans les domaines touchés par l’économie politique. Pour ce faire, l’économiste qui a collecté des données en quantité et en qualité, les a interprétées afin de conseiller les décideurs publics et privés. Jacques Attali, que je cite souvent et avec les nombreuses cordes à son arc peut être qualifié d’économiste, entre autres, avec notamment sa proposition d’économie positive https://www.attali.com/ .

Pour ma part, je pratique une discipline qui étudie l’économie en tant qu’activité humaine, qui consiste en la production, la distribution, l’échange et la consommation de biens et de services au sein des PME. Je collecte et analyse les données économiques (bilan et compte de résultats), identifie les tendances et reconnaît les corrélations avec l’allocation des ressources ou la répartition des richesses. Je regarde les modèles économiques basés sur ces données, qui sont des outils pour élaborer des prévisions, établir des systèmes et des processus, faire des recommandations ou fournir une expertise pour orienter la planification stratégique. J’offre également un aperçu du comportement humain prévisible et de la prise de décision, ce qui peut aider l’entreprise cliente à orienter ses tactiques de vente et de marketing.


Plus que mes diplômes en finance et marketing, mes compétences dans le domaine sont plutôt liées à l’expérience et à mes différents métiers dans des univers variés (biens d’équipement, agro-alimentaire, ressources humaines, bâtiment et conseil aux entreprises) et à mon inadaptation aux multinationales, qui ont des méthodes efficaces mais des salariés éjectables, comme aux PME, qui misent tout sur leurs collaborateurs sans souvent être en mesure de fixer des objectifs clairs et précis.

Beaucoup connaissent l’importance que je porte aux méthodes éprouvées qui permettent d’obtenir le maximum de résultats en fournissant le minimum d’efforts.

Mais quand toute ton éducation te porte à croire que « ce n’est pas bien de gagner des sous » et que si ça arrive « tu dois en baver », expliquer que mon rôle est de permettre à ceux qui le souhaitent de « gagner plus en travaillent moins », cela bouscule quelques croyances. Mes propos sont souvent pris au premier degré et ce que l’on entend comme un éloge de la fainéantise me fait souvent passer pour un fou.

Au deuxième degré, j’interroge mes clients sur :

  • C’est quoi gagner de l’argent ? Combien ?
  • C’est quoi « en baver » ? Travailler plus ? Travailler moins ?

Je me souviens d’un slogan qui disait « il faut travailler plus pour gagner plus ». La belle idée. J’ai connu un patron qui travaillait vingt heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept. Son entreprise et son couple n’existent plus et j’espère de tout cœur qu’il a pu rebondir.

AgirLà intervient au cœur de la motivation du dirigeant d’entreprise. Quelles sont ses motivations ? Celles qui le poussent à toujours aller plus loin, plus fort et à construire une entité productrice de valeur et donc de richesse. Au cœur du métier d’économiste, je qualifie les quatre motivations d’un dirigeant de PME :

  • Gagner de l’argent (possession),
  • Grandir, développer (domination),
  • Garder une tradition, garantir l’avenir de la famille (pérennité),
  • Vivre sans souci (qualité de vie).

Puis dans un deuxième temps, arrive l’action en trois phases :

  • Réalisation de l’audit (un diagnostic bien posé permet d’AgirLà où ce sera le plus efficace)
  • Faire intervenir un ou plusieurs experts (gestion/finance, production, marketing/commercial, administration,…)
  • Assurer le suivi (nouveaux process contre anciennes habitudes)

Ma rencontre avec BNI a fait évoluer mes actions d’expert généraliste de la PME à un expert du marketing de la recommandation ou comment choisir mes clients et développer mes affaires grâce au « bouche à oreille ».

J’ai eu l’opportunité d’être un des pionniers qui a installé BNI en France et j’ai la chance de voir l’évolution de BNI qui de l’accompagnement de Groupes mute vers l’accompagnement individualisé des Membres de ces Groupes.

Nos Directrices et Directeurs Consultant(e)s qui avaient  pour mission d’accompagner le Président de chaque Groupe montent en compétences pour accompagner la performance de chaque membre, d’en comprendre sa motivation, son implication et ainsi l’accompagner au plus près du succès en utilisant la méthode BNI.

En effet, nous demandions aux Présidents de fixer des objectifs pour le Groupe.

Nous allons maintenant demander à chaque Membre quels sont ses objectifs personnels (voir les quatre motivations ci-avant). L’économiste des PME que je suis, salue cette initiative porteuse de nouveaux succès au sein des entreprises des membres adhérents BNI.

Aussi loin que je souvienne, je me vois comme un passeur, au sens de celui qui fait franchir un obstacle (à quelqu’un ou à quelque chose), celui qui transporte quelqu’un ou quelque chose (quelque part). Et comme je viens de passer la main pour BNI sur le département de l’Ain, je prépare ma succession sur les départements de l’Ardèche et de la Drôme.

Il est temps pour moi de vous laisser à vos réflexions, il faut que j’étudie avec mon maître Jacques POMMIER https://www.linkedin.com/in/jacques-pommier-9b27274/ ce que je vais faire ces vingt prochaines années.

« Le succès est une conséquence et non un but » Gustave Flaubert

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