Et dire qu’il y a encore une dizaine d’années, il était ordinaire de dire que nous n’étions pas un pays d’entrepreneurs ! La crise sanitaire a révélé, comme toute crise, une toute nouvelle perspective, le courage d’entreprendre ! Le courage de sortir de son cadre de référence, sa zone de confort, celle de dépasser ses peurs. Ah oui, la peur ce terrible levier qui peut nous assigner à résidence, à l’immobilisme, aux habitudes… mais pourquoi ?

Qu’est ce que la peur ? La réponse est large et conditionne l’un de nos réflexes le plus élémentaire, celui de nous protéger d’un danger imminent. La peur est le ressort de notre survie depuis la nuit des temps. Elle n’est donc pas anodine et ne peut être sous-estimée…mais non plus surestimée. C’est ce subtil équilibre qui parfois peut basculer d’un côté ou de l’autre ou envahir tout un être l’amenant à la paralysie. Car face à un danger, l’immobilité est souvent une des réponses les plus adéquates, à l’inverse de fuir selon les cas. Tout est dans l’appréciation du danger finalement. Donc, cette peur qui paralyse, est la même qui nous empêche parfois d’avancer, d’oser, d’entreprendre, mais aussi de parler à son voisin, à une personne différente ou étrangère…
Et pourtant, depuis la nuit des temps, le progrès, la connaissance progressent. Comment ? Parce que depuis justement la nuit des temps, il existe des humains qui osent, testent, se surpassent pour aller au-delà des apparences, connaissances… Mais finalement qu’est ce qui pousse un être humain à se surpasser ? A créer ? A entreprendre ? Ce désir de se sentir vibrer, de vivre une forme d’alchimie qui tend à rendre la vie plus colorée. Comme le disait Goethe « Quoique que tu rêves d’entreprendre, commence-le. L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie. » Et, pour cela souvent il faut justement du courage ! L’un des moteurs avec la curiosité, mais aussi le doute qui amène l’être humain à aller au-delà de lui-même.
J’aime l’image, sans appel, du courage décrite par Jonathan Swift, celui là-même qui écrivit les voyages extraordinaires de Gulliver ; « Celui-là a eu du courage, qui a été le premier à manger une huître » Et voilà tout est dit ! Et à propos de nous les français qui en pleine pandémie créons plus d’un million d’entreprise. Un anglais, Doug Larson, l’avait pourtant bien dit « Ne mettez jamais en doute le courage des Français, ce sont eux qui ont découvert que les escargots étaient comestibles » Pour sortir de la gastronomie, tout en restant hexagonal, je paraphraserai deux Présidents de la République française ; Le premier, François Mitterrand disant qu’avoir du courage c’était de surpasser sa peur. Alors que pour le second, Jacques Chirac, le courage, c’était ne pas avoir peur. Petite précision, l’ordre d’apparition des deux présidents, vient de leurs dates respectives de mandat.
Je me souviens avoir entendu parler de BNI pour la première en 2009. Je cherchais à développer mes affaires et j’entends parler d’un tout nouveau réseau. A cette époque, BNI était introduit en France depuis 4 ans, grâce à Marc-William Attié, et les premiers Groupes étaient surtout « parisiens ». Je n’avais jamais intégré un réseau, mais l’envie d’aller plus loin et de contribuer à l’implantation de cette organisation en province m’a plu. En pleine crise financière, dite des « subprime » je suis sorti de ma zone de confort et j’ai appris une nouvelle façon de faire des affaires. Après avoir créé le 1er Groupe dans le Rhône, puis d’autres sur les départements voisins, j’ignorais que je venais de saisir ma chance.
De nouvelles opportunités se sont présentées à moi.
Aujourd’hui, je suis plus que jamais persuadé qu’« Avoir le courage d’entreprendre quelque chose est l’un des principaux facteurs du succès » (James A. Worsham)