L'actu vue par gilles Lainez

Un diagnostic bien posé permet d'AgirLà où ce sera le plus efficace !

Quand on parle « d’économiste », la première pensée nous amène vers un universitaire, un « penseur » dont le rôle est d’étudier les grandes théories et grands principes économiques, afin de les appliquer dans les domaines touchés par l’économie politique. Pour ce faire, l’économiste qui a collecté des données en quantité et en qualité, les a interprétées afin de conseiller les décideurs publics et privés. Jacques Attali, que je cite souvent et avec les nombreuses cordes à son arc peut être qualifié d’économiste, entre autres, avec notamment sa proposition d’économie positive https://www.attali.com/ .

Pour ma part, je pratique une discipline qui étudie l’économie en tant qu’activité humaine, qui consiste en la production, la distribution, l’échange et la consommation de biens et de services au sein des PME. Je collecte et analyse les données économiques (bilan et compte de résultats), identifie les tendances et reconnaît les corrélations avec l’allocation des ressources ou la répartition des richesses. Je regarde les modèles économiques basés sur ces données, qui sont des outils pour élaborer des prévisions, établir des systèmes et des processus, faire des recommandations ou fournir une expertise pour orienter la planification stratégique. J’offre également un aperçu du comportement humain prévisible et de la prise de décision, ce qui peut aider l’entreprise cliente à orienter ses tactiques de vente et de marketing.


Plus que mes diplômes en finance et marketing, mes compétences dans le domaine sont plutôt liées à l’expérience et à mes différents métiers dans des univers variés (biens d’équipement, agro-alimentaire, ressources humaines, bâtiment et conseil aux entreprises) et à mon inadaptation aux multinationales, qui ont des méthodes efficaces mais des salariés éjectables, comme aux PME, qui misent tout sur leurs collaborateurs sans souvent être en mesure de fixer des objectifs clairs et précis.

Beaucoup connaissent l’importance que je porte aux méthodes éprouvées qui permettent d’obtenir le maximum de résultats en fournissant le minimum d’efforts.

Mais quand toute ton éducation te porte à croire que « ce n’est pas bien de gagner des sous » et que si ça arrive « tu dois en baver », expliquer que mon rôle est de permettre à ceux qui le souhaitent de « gagner plus en travaillent moins », cela bouscule quelques croyances. Mes propos sont souvent pris au premier degré et ce que l’on entend comme un éloge de la fainéantise me fait souvent passer pour un fou.

Au deuxième degré, j’interroge mes clients sur :

  • C’est quoi gagner de l’argent ? Combien ?
  • C’est quoi « en baver » ? Travailler plus ? Travailler moins ?

Je me souviens d’un slogan qui disait « il faut travailler plus pour gagner plus ». La belle idée. J’ai connu un patron qui travaillait vingt heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept. Son entreprise et son couple n’existent plus et j’espère de tout cœur qu’il a pu rebondir.

AgirLà intervient au cœur de la motivation du dirigeant d’entreprise. Quelles sont ses motivations ? Celles qui le poussent à toujours aller plus loin, plus fort et à construire une entité productrice de valeur et donc de richesse. Au cœur du métier d’économiste, je qualifie les quatre motivations d’un dirigeant de PME :

  • Gagner de l’argent (possession),
  • Grandir, développer (domination),
  • Garder une tradition, garantir l’avenir de la famille (pérennité),
  • Vivre sans souci (qualité de vie).

Puis dans un deuxième temps, arrive l’action en trois phases :

  • Réalisation de l’audit (un diagnostic bien posé permet d’AgirLà où ce sera le plus efficace)
  • Faire intervenir un ou plusieurs experts (gestion/finance, production, marketing/commercial, administration,…)
  • Assurer le suivi (nouveaux process contre anciennes habitudes)

Ma rencontre avec BNI a fait évoluer mes actions d’expert généraliste de la PME à un expert du marketing de la recommandation ou comment choisir mes clients et développer mes affaires grâce au « bouche à oreille ».

J’ai eu l’opportunité d’être un des pionniers qui a installé BNI en France et j’ai la chance de voir l’évolution de BNI qui de l’accompagnement de Groupes mute vers l’accompagnement individualisé des Membres de ces Groupes.

Nos Directrices et Directeurs Consultant(e)s qui avaient  pour mission d’accompagner le Président de chaque Groupe montent en compétences pour accompagner la performance de chaque membre, d’en comprendre sa motivation, son implication et ainsi l’accompagner au plus près du succès en utilisant la méthode BNI.

En effet, nous demandions aux Présidents de fixer des objectifs pour le Groupe.

Nous allons maintenant demander à chaque Membre quels sont ses objectifs personnels (voir les quatre motivations ci-avant). L’économiste des PME que je suis, salue cette initiative porteuse de nouveaux succès au sein des entreprises des membres adhérents BNI.

Aussi loin que je souvienne, je me vois comme un passeur, au sens de celui qui fait franchir un obstacle (à quelqu’un ou à quelque chose), celui qui transporte quelqu’un ou quelque chose (quelque part). Et comme je viens de passer la main pour BNI sur le département de l’Ain, je prépare ma succession sur les départements de l’Ardèche et de la Drôme.

Il est temps pour moi de vous laisser à vos réflexions, il faut que j’étudie avec mon maître Jacques POMMIER https://www.linkedin.com/in/jacques-pommier-9b27274/ ce que je vais faire ces vingt prochaines années.

« Le succès est une conséquence et non un but » Gustave Flaubert

Après les douze coups de minuit, vient l’heure d’envisager les douze mois avec sérénité, envie, détermination…. Je vous laisse le qualitatif qui vous semble le plus approprié pour aborder ces douze prochains mois ! Et pour parler de cette année 2023 qui s’ouvre, j’ai choisi le nombre 12, qualifié de « chiffre sublime » par sa construction. Alors ne nous privons pas de l’analogie avec l’année qui vient : qui sera sublime ou ne sera pas ! Un chiffre symbole repris tant pour décrire l’univers, ses douze mois, les douze chevaliers de la Table Ronde, bien sûr les 12 travaux d’Hercule, les douze signes du zodiaque, les douze apôtres, les douze étoiles du drapeau européen, mais aussi la douzaine d’huîtres ou la douzaine d’œufs, au choix selon les budgets. L’année 2023 sera t-elle sous le signe des 12 travaux d’Hercule, des 12 heures de travail par jour ou par semaine ? Vous pouvez le décider, je vous en livre quelques clés.

12, un chiffre qualifié de sublime !

Sublime : c’est un mot peu utilisé et pourtant, l’écrire ou le mentionner à haute voix allège et illumine l’air !   En ces temps de grisaille, cela fait du bien. Le chiffre 12 est donc qualifié de nombre parfait, d’une part pour ses diviseurs qui sont au nombre de 6 (1, 2, 3, 4, 6 et 12) mais aussi parce qu’ il est le symbole d’un cheminement parfait de soi vers son altérité. Le « 1 » qui va vers le « 2 ».  Le moment de la rencontre, de l’échange avec l’autre. Il est dit que 12 est composé des chiffres 1 et 2 : l’unité et la dualité, c’est alors que certains proposent une suite 1+2=3 qui évoque la rencontre de l’unité divine avec la dualité terrestre permettant la réconciliation finale exprimée par le 3. Déjà à ce stade, on voit se dessiner une année parfaite ! Quid des symboles, et des chiffres parfaits comme le dit à juste titre Philippe Bouvard « Bilan : un document qui s’interdit de se raconter des histoires 1 mois sur 12 ». En ce qui me concerne, la quintessence du chiffre 12 est l’un des symboles de l’esprit d’équipe, (1+2) qui m’est cher que ce soit en entreprise, en réseau… Dans un article précédent, (Comment bien s’entourer professionnellement) je décrivais l’importance de bien savoir s’entourer. C’est l’un de mes premiers souhaits que je vous adresse pour cette nouvelle année. Le second souhait que je vous adresse est celui de cet équilibre à trouver mais, je laisse la parole à Jacques Pommier, l’un de mes mentors qui lui décrit très bien les 4 équilibres (tiens encore en diviseur de 12) entre vie professionnelle, familiale, sociétale et personnelle. Une vidéo à visionner pour bien démarrer l’année ! Profitez-en c’est cadeau.

12 heures de travail par jour ou le temps d’aller voir les 12 apôtres ?

Prendre le temps d’aller voir les douze apôtres dans l’Océan austral

Vous me connaissez, l’un de mes préceptes de vie : Comment travailler moins pour gagner plus ? La question est légitime et je vous la pose. J’ai un début de réponse vous vous en doutez, et je m’en vais vous le partager. Depuis maintenant plus de dix, mon travail d’économiste pour PME repose sur la mise en relation qualifiée de chef d’entreprises. Mon atout ? Avoir repéré une méthode hors-pair : BNI. Après plus d’une dizaine d’années en tant que Directeur, tranquillement, je passe la main. Après l’Ain, va venir la Drôme ainsi que l’Ardèche. Et oui rien ne change sauf le changement,  https://gilleslainez.fr/2022/12/02/rien-nest-permanent-sauf-le-changement/

Vous l’aurez compris les 12 heures par jour ne sont pas une quête de vie à long terme, les douze heures par semaine… pourquoi pas ? La maturité et l’expérience aidant, clairement on trouve avec l’âge la pédale de l’efficacité avec un ratio temps/effort plus qu’optimisé. A l’heure de l’âge des retraites… un nouveau filon pour les entreprises ? Avec ce temps gagné, pourquoi ne pas aller voir les 12 apôtres (en fait ils ne sont plus que huit, mais bon) en Australie au bord de l’Océan austral 


J’en étais à 2 vœux au fil de l’article, le troisième et non des moindre est que cette année 2023 soit sous le signe du 12 pour de la douceur, de la tempérance, de la perfection, de la sérénité, des rencontres, de l’altérité, des succès, …

Amen, heu non, à force de parler des douze, je voulais dire :

Que la force soit avec vous ! Je vous souhaite une Très Bonne Année 2023

(Et en plus, ça fait douze vœux ! )

Bilan de fin d’année, avec cet immense réconfort que quoiqu’il se passe, la roue continuera de tourner ! La terre et l’ensemble de l’univers continueront leurs mouvements. Comme le dit un certain Quino, « si on s’apercevait que la terre tourne, les manèges feraient faillite ». Mais voilà, parfois, la roue de sa propre vie se grippe, et là, plus rien ne tourne rond !  Cela m’est arrivé à plusieurs reprises. Et bien que cela fût difficile la première fois, petit à petit on s’habitue à remettre les rouages en mouvement. Pour ma part, le pourquoi du comment, en quelques dates et mes modèles, ces inspirateurs que je considère comme mes mentors. Ils ont, souvent, sans qu’ils le sachent, montré des voies que je ne connaissais pas. Cela se traduisait, par un cran puis un second… avec des craquellements de vieille roue qui ne sait plus tourner : essieu rouillé, rayons cassés, sortie de son axe ? Fallait-il finalement qu’elle le soit ? Mais lentement, chaotiquement, cette sacrée roue est repartie ; Et l’eau du moulin a, de nouveau jailli dans la besace.

Mes accidents de vie, comme des arrêts de jeu….ou des temps de respiration ?

À la trentaine, près de 10 années et déjà 4 métiers différents dans des fonctions marketing et commerciales, je n’ai pas eu conscience tout de suite du premier accident de vie. Ma deuxième fille venait de naître, et je voulais passer plus de temps en famille et moins en déplacement. J’ai démissionné le vendredi d’une multinationale américaine pour laquelle je recrutais et j’animais une équipe de commerciaux, et m’inscrivais au registre du commerce et des sociétés le lundi comme consultant spécialisé dans le recrutement de vendeurs.

C’était le premier week-end du mois d’août 1990 et le début de l’invasion du Koweït par l’Irak. Le marché du recrutement de jeunes diplômés (et moins jeunes), florissant depuis plusieurs années, a été stoppé net dès le mois de septembre et à partir de 1991, les entreprises ont commencé à licencier. Pugnace et malgré une mission en approche directe mais après avoir utilisé les maigres économies du ménage je me suis résolu à redevenir salarié.

Riche d’enseignements, c’est au cours de cette période que j’ai rencontré celui qui m’a fait prendre conscience que j’étais un individu  et qui allait devenir mon mentor.

J’avais également appris qu’il ne faut pas à la fois changer de métier, de clients et de rythme de vie.

C’est ainsi qu’a débuté une nouvelle période de 10 années durant lesquelles j’apportais jusqu’à 70% du CA de la PME qui m’employait.

Comme souvent dans ce type de situation, je me suis fait couper la tête, avec mise à pied et tout le toutim, fin décembre 1999, par un patron qui redoutait que je devienne son concurrent. Comme passage en l’an 2000, on ne pouvait pas espérer mieux pour un nouveau départ et c’est ainsi que j’ai appris la différence entre autorité et pouvoir : si on respecte la première, le deuxième n’a d’intérêt que si l’on en abuse.

À démissionner des multinationales et me faire virer des PME à qui j’offrais mes services, je décidais d’entreprendre à nouveau en reprenant des sociétés du second œuvre bâtiment. Bonne ou mauvaise pioche,…. après un développement spectaculaire j’ai vécu  plusieurs formes de trahisons simultanées et concomitantes sur quelques mois de la fin 2004 et du début 2005.

L’instinct de conservation, sans doute, m’a poussé au burn-out où pendant de longs mois j’ai vécu des instants psychédéliques en attendant de trouver mon fond.

Une fois trouvé (il y a toujours un fond), un léger coup de talon m’a permis de refaire surface, débarrassé des scories,….. tout en douceur, même si ce fut long.

Aussi quand, dans le hall d’entrée de celui qui allait devenir mon nouvel employeur, la première chose que j’ai lue était « Ici, on respecte nos clients. Ici, on respecte nos collaborateurs », j’ai souri et me suis dit « Chic, une boîte presse-citrons. Je vais apprendre beaucoup et ne rester que les 6 mois de ma période d’essai ».

6 mois plus tard, j’ai proposé de poursuivre ce travail passionnant en free-lance afin d’être plus en accord avec mes valeurs propres.

Après accord de mon N+1, j’ai créé une nouvelle société pour facturer mes prestations et quand je suis revenu avec un KBis tout neuf et que mon boss m’a annoncé qu’il avait changé d’avis, je ne voyais plus une énième trahison mais une nouvelle opportunité.

C’était fin 2007 et en 2008 il y a eu la crise dite « des subprimes ». Même pas peur, j’ai déjà connu la « guerre du Koweït », il va falloir faire le dos rond pendant 2 ans.

Et quelle opportunité, après quelques aléas, que de rencontrer BNI France et d’en être un des pionniers.

Mes mentors et ceux considérés comme tels

En premier lieu, Jacques Attali qui m’a inspiré durant mes années de jeunes adultes par ses rubriques dans l’Express, puis, plus tard Pierre Rahbi dont l’engagement a fortement raisonné en moi (voir l’ article ). J’ai également rencontré quelques officiers exceptionnels durant mes 25 années de réserve opérationnelle qui m’ont initié dans leurs spécialités.

Aujourd’hui, je saluerai plus particulièrement, Jacques Pommier, mon mentor, celui qui a su créer le premier déclic, mon big-bang, l’instant sans quoi tout ce qui a suivi n’aurait pas été possible. A plus de 80 ans il ne se définit pas en une phrase, je vous laisse justement le soin de découvrir ce « gone » (mot patois qui signifie « lyonnais ») agile au propre comme au figuré (il faut le voir en roller).  Il ne réfléchit pas selon une pensée convenue mais toujours en avance sur son temps, droit devant, en mouvement. Je vous invite à découvrir sa chaine qui est pour moi une mine d’inspirations, d’idées dans différents domaines de la vie (confectionner son emploi sur mesure, le CV horizontal, le management Bio, …). Certains, d’entre vous le connaissent surement sous les pseudonymes de « Glaudius Bouchon » ou « Oncle Jacques » sur Linkedin. Il aime poster, la plupart du temps de malicieuses et inspirantes pensées pour alimenter la roue du moulin !

Je vous livre au hasard quelques commentaires lus sur Linkedin.

– « Je n’ai jamais compris pourquoi des gens qui ont tout appris en expérimentant éprouvent le besoin de se faire légitimer par des gens qui ont tout appris dans les livres » 

– « Vieux sage ou vieux con, cela se décide à 40 ans. La mi-temps est sifflée… et je suis au vestiaire. Comment jouer les prolongations ? » (Pour tous âges !)

Une petite dernière pour la route… si pour vous aussi la roue s’est arrêtée :

« C’est en forgeant que l’on devient forgeron et c’est en se plantant que l’on devient « planteur ». » Glaudius Bouchon chef de cuisine au relais des Jacquardiers et coach pour dirigeants.

Allez, que la roue tourne !

Joyeuses Roues de fin d’année à tous !

A l’année prochaine !

« Rien n’est permanent, sauf le changement ». (Héraclite)

Pour être un de ces pionniers qui ont permis le développement de Business Network International (BNI) en France, il est aussi un temps où il faut savoir préparer sa succession.

Après avoir créé le premier Groupe BNI de la région lyonnaise en avril 2010 (et je crois bien le premier du quart Sud-Est de la France), puis d’autres sur le secteur, j’ai implanté BNI sur l’Ain dès 2012 et l’Ardèche à partir de 2014 pour enfin reprendre le département de la Drôme en 2019.

Au cours de ces années, j’ai aussi été le premier à obtenir un « hall of fame » (Groupe qui arrive à 40 Membres 30 jours après son lancement) avec BNI Business en Bresse lancé le 4 octobre 2013 et le premier à recevoir, lors de la Convention de juin 2015, le prix des Indicateurs De Performances pour la région Ain – Ardèche avec la note de 100 points.

Fin octobre et après dix ans, j’ai pu transmettre ma franchise de l’Ain à Damien Berthier, mon « successeur désigné », membre de l’équipe des Directeurs et Directrices Consultant(e)s qui m’accompagnent depuis plusieurs années. Une passation qui tombe sous le sens, tant ses qualités sont en phase avec la continuité et la dynamique du secteur.

La retraite, ce n’est pas pour tout de suite, et je suis toujours en charge du développement de BNI sur l’Ardèche et de la Drôme et je souhaite maintenant porter toute mon attention à trouver mon successeur sur ce territoire.

Lors de l’un de mes précédents articles, je parlais de Mentorat.

« Le mentorat est une relation de confiance et de respect réciproque. C’est une relation d’égal à égal, l’inverse d’une relation de pouvoir. Pas de hiérarchie. Les notions de sagesse, d’investissement partagé de part et d’autre permettent la création d’une relation forte. »

C’est ainsi que depuis le début de ma collaboration avec BNI, je conçois les relations fortes qui se sont construites, qui se construisent aujourd’hui et se construiront demain, notamment avec mes Directeurs et Directrices Consultant(e)s. Le mentorat est aussi l’une des clé de la bienveillance au sein des groupes BNI tout en construisant du « Happy Business » car comme le disait Francis Blanche « Face au monde qui change, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement ».

Dans ce blog j’y raconte « ma vie, mon œuvre » et une transmission, c’est un lâcher-prise, un nouveau départ et je suis tout à fait conscient que, comme Oscar Wilde l’a écrit : « Tout ce qu’on peut faire d’un bon conseil, c’est de le transmettre. A celui qui le reçoit, il ne sert à rien ».

Il faut paraît-il que le fils tue le père, alors que cela soit ainsi.

« L’automne c’est le post-scriptum du soleil » (Pierre Véron) ; C’est le temps des récoltes des semis passés. Ce sont les mois dont les jours raccourcissent, mais qui éblouissent de couleurs, de saveurs et d’abondance. Certes, ce n’est pas le temps des cerises, mais celui des nouvelles agapes, des festins joyeux entre amis : raisin, olives, noix, châtaignes, champignons, pommes, poires, figues, potirons, choux…. Des fruits et des légumes pour des mets d’automne qui vont vitaminer l’hiver. C’est la fin d’un cycle durant lequel on engrange afin de préparer le suivant.

« L’automne est le printemps de l’hiver » (Toulouse-Lautrec), c’est en somme une saison féconde. Mais pas seulement, l’automne est une période  de préparation, de travail en profondeur. Pour certains, la traduction des « résolutions » d’été, appliquées à la rentrée. Pour d’autres, une préparation pour « passer » l’hiver qui n’est pas forcément synonyme de désert et d’immobilisme. Comme nos décennies. On prépare lors de ses vingt-ans, la dizaine des trente ans, puis lors des trente ans la décennie suivante… D’un point de vue symbolique Khalil Gibran dépeint ce temps d’un repos qui s’annonce comme une maturation : « en automne, je récolterai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin. Lorsque avril refleurit et que la terre et le printemps célébrèrent leurs noces, mon jardin fut jonché de fleurs splendides et exceptionnelles. » Camus dirait « L’automne est un deuxième ressort où chaque feuille est une fleur »

En entreprise, l’automne est la saison où l’on remobilise les troupes pour atteindre les objectifs fixés avant la fin de l’année. Cela peut également être la période où l’on réfléchit à la stratégie dont on fixera les objectifs et les budgets en début d’année suivante. Pour les objectifs, des hypothèses réalistes à court et moyen terme c’est à dire de 1 à 3 ans. Et dans une société en mutation, envisager peut-être la mise en place de la décarbonation programmée. Des semis qui verront le jour d’ici un an, deux ans… une lente germination mais dont les graines se plantent aujourd’hui voire pour certaines entreprises déjà en terre et prêtes à sortir. La réindustralisation est à ce stade précoce d’un automne qui quitte un monde pour en voir fleurir un autre, sous peu. L’automne est la saison de cette mutation, les feuilles tombent mais pour mieux reverdir et renforcer l’arbre et ses racines.

« Sème un acte, tu récolteras une habitude ; sème une habitude, tu récolteras un caractère ; sème un caractère, tu récolteras une destinée ». Dalaï Lama

Avec ces dernières récoltes, le principe VCP

  1. Visibilité                    = je laboure
  2. Crédibilité                 = je sème
  3. Profitabilité              = je récolte

qui s’applique dans le marketing de la recommandation (bouche à oreille) prend tout son sens. Avec BNI, des professionnels solidaires et motivés s’entraînent pour des actions VCP qui portent leurs fruits.

Pour conclure ce mois de récoltes, me vient la pensée de je ne sais plus quel philosophe qui disait : bien que majestueux soit le grand chêne au cœur de la forêt, dis-toi qu’au début il n’était qu’un gland !

Et avec toutes ces allusions culinaires, l’appétit venant, je vous souhaite de joyeuses agapes  d’automne !

A chaque fois que je réponds à cette question, la réponse donnée m’étonne, car elle varie rarement : « s’entourer des meilleurs ! » Oui, mais, qu’est ce que cela signifie les meilleurs ? Y-a-t-il une intangibilité des meilleurs ? Dans toutes les situations ? Et d’ailleurs un manager souhaite-t-il toujours s’entourer des meilleurs ?

Comment les reconnaître ?

Comment reconnaître ceux qui vont faire la différence, ceux qui donneront le meilleur d’eux-mêmes ? L’équation n’est pas toujours simple. Tout l’art du recrutement repose sur cette équation. Beaucoup, font du copier-coller, c’est à dire reprennent une personne qui a été dans un poste pour un poste équivalent dans une autre entreprise. Mais cela ne marche pas toujours, car les équipes sont différentes. Et l’homogénéisation des recrutements peut apporter un appauvrissement dans certaines structures. La baisse des différences de profil, peut engendrer moins de créativité, de succès…  L’image ci-dessous reflète cette complexité.

source educpros

Et oui, ne sommes nous pas tous uniques ? Quand ce postulat est intégré, la démarche de recrutement change de direction. On ne regarde plus un seul critère, mais plusieurs. Plus seulement un diplôme, mais une expérience ; Plus seulement un poste, mais des mises en situation…. Il ne sert à rien d’essayer de faire rentrer un carré dans un rond, ou alors, aïe ! Certains parlent des différents savoirs, qui peuvent être recensés au nombre de sept.  Savoir, Savoir faire, Savoir faire faire, Savoir être, Savoir communiquer, Savoir faire passer, Savoir décider, Savoir envisager. Vous en voyez d’autres ? Aujourd’hui je rajouterai un 8ème ; savoir rire et même un 9ème, ; savoir faire rire. Avez-vous remarqué en cette rentrée, que toute bonne émission d’information a maintenant ses chroniques d’humour ? Que cela soit en radio ou la télévision, faire rire est un signe des temps, ainsi que garder son sens de l’humour. Ci-dessous, une petite dédicace trouvée sur le net.

BNI l’Happy Business

BNI est une incarnation de ma façon de penser ; diversité de profils autour de la table toute les semaines en mode #HappyBusiness. Et concernant le recrutement de mes Directeurs Consultants, je dirai en toute modestie, que je m’inspire de l’une des phrases de Steve Job « Cela n’a aucun sens d’embaucher des gens intelligents et leur dire quoi faire ; Nous embauchons des gens intelligents pour qu’ils puissent nous dire quoi faire »

Cela fait plus de 15 ans que je recrute des Directeurs Consultants BNI avec pour ambition de m’entourer des meilleurs. De leur donner des opportunités de carrière en mettant en lumière leur leadership et leur charisme naturel. Des leaders dans l’âme pour fédérer et accompagner des groupes existants ou à créer ex-nihilo. Le développement BNI est au rendez-vous, c’est grâce aux membres et à leurs Directeurs Consultants qui savent mettre en œuvre des groupes pour générer du chiffre d’affaires.

Bien s’entourer de directeurs, collaborateurs aux multiples savoirs, soulève une ultime question. De combien de savoirs sont-ils individuellement dotés ? Et l’équipe en tant que telle, inclue-t-elle tous ces savoirs ? L’alchimie de la réussite relèvera de la réponse donnée et de l’ensemble des savoirs mis en commun pour atteindre les objectifs fixés.

Cet été, je vous propose de chausser des lunettes rouges. De changer de cadre, et comme le dit le philosophe, d’alterner avec une activité différente pour se reposer de la précédente ; Du farniente à s’adonner à une passion et de prendre du recul. Mais peut-être faîtes-vous partie de ces 500 000 français qui ont changé de vie ce premier semestre 2022 ? Ou peut-être y songez-vous ? L’émission « C’est dans l’air » y a consacré une émission complète ces derniers jours, dont voici un extrait du préambule :

« 42%. C’est le nombre, selon une étude Indeed/OpinionWay, de salariés français de moins de 35 ans envisageant de démissionner. Un chiffre révélateur des nouvelles priorités dans l’emploi. Entre le besoin d’espace, la nécessité de déconnecter et l’attachement à certaines valeurs, de plus en plus de Français semblent aller voir si le travail n’est pas plus épanouissant ailleurs. Ce phénomène de Grande démission frappe déjà les États-Unis, où 20 millions de personnes ont quitté leur emploi rien qu’au premier semestre 2022. Beaucoup de ces démissionnaires ont profité du rebond de l’économie américaine pour exiger de meilleurs salaires (+6% en moyenne). »

Une mutation serait-elle en marche ? Il semblerait que la valeur du travail ne soit pas remise en cause, mais la manière dont il est réalisé. De nouvelles demandes sur les conditions, le sens, son utilité, son envie d’autonomie… L’autonomie ! Que l’on soit salarié ou à son compte, la quête d’autonomie y est très importante. Et ce serait l’une des clés de cette grande migration. A cela s’ajoute la baisse du chômage. Une motivation supplémentaire qui pousserait les salariés à oser changer d’entreprise, voire de se mettre à leur propre compte ! Mais pour cela il faut de l’énergie… de la vitalité !

Pourquoi le rouge au coeur d’un été au ciel si bleu ?

C’est le piment au coeur des vacances caniculaires. Le chaud avec le chaud. La lave du volcan prête à jaillir. Et c’est pendant un été au ciel immensément bleu que le rouge donne la force et le courage. Michel Pastoureau, qui a écrit « Rouge, histoire d’une couleur » relate le fait que « Le rouge est en Occident la première couleur que l’homme a maîtrisée, aussi bien en peinture qu’en teinture. C’est probablement pourquoi elle est longtemps restée la couleur «par excellence», la plus riche du point de vue matériel, social, artistique, onirique et symbolique. » Après une traversée du désert elle est revenue en force au moment de la révolution française comme une couleur de force et de progressisme. » On rajoute au tableau quelques nuages blancs et le bleu-blanc-rouge national refait surface. Le clin d’oeil était facile j’en conviens !

Certains pourraient se dire que la photo de l’article, aurait pu être celle d’une Porsche rouge, symbole de l’énergie, de la réussite, de la puissance… mais ce n’est peut-être plus tout autant d’actualité qu’avant ou alors en Formule E ? Mais surtout, cela réduit le succès à cet unique symbole alors que le succès pour certains ce sera peut-être de cultiver des coccinelles justement rouges, elles aussi ! J’ai donc préféré la symbolique des lunettes, un clin d’oeil à ceux qui chaussent leurs lunettes rose pour voir la vie sous un angle plus doux et joyeux. Et surtout, en tant que Directeur, parfois Mentor, je n’assigne pas une étiquette, mais laisse, à chacun, de découvrir à travers ses lunettes rouges, ce que pourrait être son changement, son prochain succès !

AGIRLA_AOUT_VOIR_LA_VIE_EN_ROUGE

Se retrouver sous le parasol !

Cet été BNI national organise ses Summer Camp, de là où vous êtes ! Faire du business sous le parasol ! Le Networking du réseau le plus connu au monde pour ses recommandations d’affaires et dont le logo est…rouge ! Un speed-meeting qui se déroulera de 8h à 9h30 avec des membres dans toute la France. La prochaine rencontre aura lieu le mardi 23 août, date parfaite pour reprendre contact avec le business, et si vous n’êtes pas encore membre BNI, il est toujours temps de le devenir ! https://bnifrance.fr/fr/evenement

Il y avait une autre raison de vous parler des lunettes rouges… Avant le début des vacances BNI, fin juillet, des groupes BNI ont fait un clin d’oeil pour leur dernière réunion en posant avec des lunettes rouges… Parce qu’il n’y a pas que le bleu dans la vie ! Sous le parasol de cet été, brûlent les nouvelles idées, les envies… C’est le résultat paradoxal et la magie des vacances. Bonnes vacances à tous !

BNI Côtère

Savoir regarder le chemin parcouru, la face cachée du succès de son entreprise. Dans quelles catégories vous situez-vous ? Vous ne savez peut-être pas, vous n’y avez jamais songé ? En tant que chef d’entreprise, il est généralement admis d’avoir toujours un regard critique et de ne jamais se satisfaire de ce que l’on a : « ne pas se croire arrivé », « tout est perfectible », « il y a tant de choses encore à réaliser »… Vous vous reconnaissez, bien sur ! Toujours dans l’action, devant, ne jamais s’arrêter comme le coureur cycliste qui risque de tomber s’il arrête de pédaler. Action-réaction, etc.

Et pourtant, il existe une étape, un état caché, souvent intime d’un responsable, chef d’entreprise celui de regarder, de se retourner et de découvrir souvent avec étonnement le chemin parcouru. Et oui ! A raison même d’un pas par jour, les empreintes calibrent le cheminement qui est toujours unique et propre à chacun de nous : « la lanterne de l’expérience, n’éclaire que celui qui la porte » disait un certain Confucius. Parce que « la vie n’est pas un fleuve tranquille » savourer son parcours fait partie de la réussite de son entreprise. Mais pas seulement, c’est aussi une façon de rebondir, repartir encore plus riche.

A tout problème, une solution. D’accord, mais tout dépend du temps passé à le résoudre. Observer son parcours peut, paradoxalement, accélérer l’issue d’un problème à un moment donné. Les obstacles rencontrés peuvent se ressembler, et nous avons oublié que nous avons déjà réussi à les surmonter. J‘ai un ami qui pensait ne pouvoir affronter son manque de trésorerie compte tenu du fait des échéances qu’il ne pouvait reculer. En réfléchissant et puisant dans son parcours de chef d’entreprise il s’est souvenu d’une ressource : son réseau. Un réseau d’entre-aide dans lequel lui-même avait apporté une solution à un confrère en lui trouvant de nouveaux débouchés.  A son tour, selon la maxime « qui donne reçoit » il a osé demander de l’aide à son réseau d’affaires BNI.  

C’est en prenant le temps de réfléchir à plusieurs, de manière positive sur les expériences  communes, les échecs passés et la façon dont ils ont été surmontés que cette fois ci encore, il a réussi à redonner la pulsion positive nécessaire pour aller de l’avant. Demander,  était l’une des clés de sa sortie de crise. Il l’avait fait par le passé, et il s’en était souvenu juste parce qu’il a fait la pause nécessaire, au bon moment pour réfléchir à la manière de s’en sortir. Une pensée juste pour une action juste qui lui a (re)donné les clés de la confiance sur la base d’expériences réussies.

Regarder le chemin parcouru, c’est repérer les problèmes rencontrés, ses erreurs, ses échecs et ses succès. Les problèmes sont le quotidien d’un chef d’entreprise. Les erreurs, surtout si elles se répètent en revanche peuvent indiquer le symptôme d’une problématique non encore résolue et qui revient de manière chronique ralentir l’avancée de son entreprise. Parfois, on ne s’en rend pas compte, et c’est pour cela qu’elles se répètent. Alors la pause, permet de regarder la récurrence de celles-ci, de les identifier, voire de les exorciser (au sens figuré cela s’entend !) si besoin. Et puis, il y a la plus cuisante des expériences : l’échec. Un leader se reconnaît à sa capacité à surmonter les siens.

L’incroyable émotion des athlètes olympiques lorsqu’ils gagnent la médaille d’or surtout, c’est toujours un moment entre joie et sidération car que le chemin a été long, difficile et semé d’embûches ; Et comme ils le disent souvent, il y a plus eu de défaites et d’échecs que de victoire. Mais n’est ce pas dans l’échec que se construit la victoire ? Aux États-Unis, un chef d’entreprise qui a connu l’échec est un chef d’entreprise qui a de l’expérience ; En France, la doxa professionnelle est en train d’évoluer. L’échec prend sa place dans le processus de la réalisation, il peut ne plus être caché. D’ailleurs, les Tedx regorgent d’exemples de success stories qui commencent la plupart du temps par des échecs. Alors les analyser avec bienveillance permet de se renforcer sur le chemin. 

« Résolvez un problème et vous en éloignez cent autres » Churchill

Lors d’une interview, l’écrivain Sylvain Tesson glissait malicieusement la phrase suivante :  «La France est un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer» Donc partant du principe que tout est une question d’angle de vue, on pourrait suggérer comme nous l’indique notre philosophe que « la grande affaire et la seule qu’on doive avoir, c’est de vivre heureux » (Voltaire) Dans « savourer le chemin parcouru », on peut donc entendre le moment heureux que l’on s’accorde. Un moment savoureux qui se déguste et nous rappelle pourquoi nous avons commencé ce métier, cette entreprise. Mais aussi, un moment pour se souvenir des joies des accomplissements successifs. Un retour aux sources de la motivation primaire, celle qui nous a mise en action. Se remémorer les étapes successives du succès permet de renforcer sa capacité à repartir, rebondir. 

« Tous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne alors qu’il réside dans la façon de la gravir » Confucius

Bref vous l’aurez compris, l’article de ce mois de juin, est celui du nouveau solstice et de penser à être heureux, Bon été à tous !

Ce mois-ci, je vous parle d’esprit d’équipe parce que je crois profondément que « Tout seul on va plus vite, ensemble, on va plus loin. » Mais qu’est-ce que l’esprit d’équipe et de manière plus large le travail d’équipe. D’ailleurs est-ce la même chose : « travail d’équipe » ou « travail en équipe » ? Sans aller jusqu’à couper les cheveux en quatre, la question mérite d’être posée.

Comment définiriez-vous une équipe ?

Pour une fois et ce n’est pas coutume, je vous propose la définition en image proposée par le (petit ou grand ?) Robert. Alain Rey nous apprend les origines du mot équipe ; Étonnant !

Et la différence entre un groupe et une équipe, alors ? Je me lance : un groupe désigne plusieurs personnes qui se réunissent. Une équipe est un groupe de personnes qui partagent un but commun. L’équipe peut être qualifiée de groupe intelligent. « Un petit groupe de personnes ayant des compétences complémentaires, engagées dans un but commun, ayant défini des niveaux de performance à atteindre et une approche de travail commune dont elles sont mutuellement responsables. » Jon Katzenbach et Douglas Smith.

Quand le groupe devient une équipe !

Avant d’être une équipe, un groupe, généralement de taille pas trop grande est initié par une personne, généralement un initiateur, dans un premier temps. Vient ensuite un travail d’experts, de leaders (entraineur, sélectionneur,….), qui ont le talent, la pertinence et la clairvoyance pour organiser cette équipe.

Dans l’actualité sportive récente nous avons des exemples d’une équipe composée de personnalités extrêmement talentueuses mais individualistes qui obtient des résultats médiocres au regard de la somme des talents et le 10ème grand Chelem du VX de France qui a été impulsé, selon les commentateurs sportifs, par un esprit d’équipe concis et percutant. Didier Lacroix, Président du Stade Toulousain et Vice-Président de la Ligue Nationale de Rugby rajoute « Bravo au staff qui a su galvaniser ce groupe pour en faire une équipe redoutée. » On peut citer Aimé Jacquet : « le travail individuel permet de gagner un match mais c’est l’esprit d’équipe et l’intelligence collective qui permet de gagner la coupe du monde. » Vous pouvez aussi vous inspirer des préceptes de Claude Onesta (A lire sur Babelio)

Qu’en est-il en entreprise ? L’analogie sportive est toujours une façon de mettre en action la vision de l’objectif visé. Cependant, en entreprise on peut trouver une autre dimension : la compétition entre les acteurs, notamment dans certains services qui sont soumis au challenge. Le défi pour le leader sera justement de faire admettre l’idée que la compétition entre les Membres de l’équipe permet la réussite du collectif. La clé sera la confiance entre les membres de groupe et le sentiment d’une relative sécurité au sein de ce collectif. Mais pour cela, le management devra être fiable et résistant aux intempéries, et pour privilégier l’intérêt général aux intérêts particuliers, il faudra respecter les trois conditions nécessaires à la cohésion : que tous aient un objectif commun, que le groupe obéisse à des règles clairement définies et qu’une structure soit chargée de faire respecter les règles acceptées par tous.

« La confiance est le ciment invisible qui conduit une équipe à gagner » Bud Wilkinson

Quand l’équipe se structure sans leader

Une seule image, un vol d’étourneau dans le ciel qui à l’infini, instantanément conjointement, de manière synchronisée forme et déforme le ciel sans que l’on comprenne sa logique. Mais c’est implacable, efficace et on peut le dire, fascinant. Une capacité qui encore aujourd’hui échappe à notre entendement. Ce groupe, cette équipe sans leader sait se regrouper, se protéger, se déployer pour aller plus loin, planer pour se reposer, et toujours d’une seule et même intelligence collective, voire instinctive. (Article La tribune)

En entreprise, aujourd’hui se développe cette nouvelle forme d’intelligence collective ; Elle prend corps en 2001 avec une entité juridique à mi-chemin entre association et entreprise. Le principe : clients, fournisseurs, salariés sont regroupés en collège de voix et décident ensemble. 20 ans après, plus d’un milliers de SCIC (Société Coopérative d’Interêt collectif) ont été crées. Les jeunes s’y intéressent, car elles apportent un autre sens au collectif et à l’esprit d’équipe, sans leader. Comme un nuage d’étourneaux, agile, surprenant et inventif. 

Et, plus loin, la coopération…

On le sait maintenant, les arbres coopèrent avec leur environnement. L’arbre n’est pas en concurrence avec son écosystème, il partage des informations avec son entourage. L’arbre développe des signaux, protège, communique, se développe. L’arbre constitue la forêt, un poumon essentiel de partage et d’autonomie. « Le meilleur travail d’équipe vient de gens qui travaillent indépendamment vers un but à l’unisson. » James Cash Penney, me fait penser au réseau BNI leader mondial de la recommandation d’affaires par le « bouche-à-oreille ». Chaque groupe BNI développe son écosystème à partir d’une méthode tout en développant sa particularité. Coopérer, travailler en partageant ses réseaux pour aller plus loin ensemble dans une structure qui a fait ses preuves. Pour finir mon propos de ce mois de mai, je reprendrai  les mots, célèbres, d’Henry Ford :

« Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite. » 

Et dire qu’il y a encore une dizaine d’années, il était ordinaire de dire que nous n’étions pas un pays d’entrepreneurs ! La crise sanitaire a révélé, comme toute crise, une toute nouvelle perspective, le courage d’entreprendre ! Le courage de sortir de son cadre de référence, sa zone de confort, celle de dépasser ses peurs. Ah oui, la peur ce terrible levier qui peut nous assigner à résidence, à l’immobilisme, aux habitudes… mais pourquoi ?

Source INSEE pour le rapport complet https://www.insee.fr/fr/statistiques/2015204

Qu’est ce que la peur ? La réponse est large et conditionne l’un de nos réflexes le plus élémentaire, celui de  nous protéger d’un danger imminent. La peur est le ressort de notre survie depuis la nuit des temps. Elle n’est donc pas anodine et ne peut être sous-estimée…mais non plus surestimée. C’est ce subtil équilibre qui parfois peut basculer d’un côté ou de l’autre ou envahir tout un être l’amenant à la paralysie. Car face à un danger, l’immobilité est souvent une des réponses les plus adéquates, à l’inverse de fuir selon les cas. Tout est dans l’appréciation du danger finalement.  Donc, cette peur qui paralyse, est la même qui nous empêche parfois d’avancer, d’oser, d’entreprendre, mais aussi de parler à son voisin, à une personne différente ou étrangère…

Et pourtant, depuis la nuit des temps, le progrès, la connaissance progressent. Comment ? Parce que depuis justement la nuit des temps, il existe des humains qui osent, testent, se surpassent pour aller au-delà des apparences, connaissances… Mais finalement qu’est ce qui pousse un être humain à se surpasser ? A créer ? A entreprendre ? Ce désir de se sentir vibrer, de vivre une forme d’alchimie qui tend à rendre la vie plus colorée. Comme le disait Goethe  « Quoique que tu rêves d’entreprendre, commence-le. L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie. » Et, pour cela souvent il faut justement du courage !  L’un des moteurs avec la curiosité, mais aussi le doute qui amène l’être humain à aller au-delà de lui-même.

J’aime l’image, sans appel, du courage décrite par Jonathan Swift, celui là-même qui écrivit les voyages  extraordinaires de Gulliver ; «  Celui-là a eu du courage, qui a été le premier à manger une huître » Et voilà tout est dit ! Et à propos de nous les français qui en pleine pandémie créons plus d’un million d’entreprise. Un anglais, Doug Larson, l’avait pourtant bien dit « Ne mettez jamais en doute le courage des Français, ce sont eux qui ont découvert que les escargots étaient comestibles » Pour sortir de la gastronomie, tout en restant hexagonal,  je paraphraserai deux Présidents de la République française ; Le premier, François Mitterrand disant qu’avoir du courage c’était de surpasser sa peur. Alors que pour le second, Jacques Chirac, le courage, c’était ne pas avoir peur. Petite précision, l’ordre d’apparition des deux présidents, vient de leurs dates respectives de mandat.

Je me souviens avoir entendu parler de BNI pour la première en 2009. Je cherchais à développer mes affaires et j’entends parler d’un tout nouveau réseau. A cette époque, BNI était introduit en France depuis 4 ans, grâce à Marc-William Attié, et les premiers Groupes étaient surtout « parisiens ». Je n’avais jamais intégré un réseau, mais l’envie d’aller plus loin et de contribuer à l’implantation de cette organisation en province m’a plu. En pleine  crise financière, dite des « subprime » je suis sorti de ma zone de confort et j’ai appris une nouvelle façon de faire des affaires. Après avoir créé le 1er Groupe dans le Rhône, puis d’autres sur les départements voisins, j’ignorais que je venais de saisir ma chance.

De nouvelles opportunités se sont présentées à moi.

Aujourd’hui, je suis plus que jamais persuadé qu’« Avoir le courage d’entreprendre quelque chose est l’un des principaux facteurs du succès » (James A. Worsham)

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